Après la venue du cinéaste Arnaud Desplechin à Baudelaire l’année dernière, l’APE continue de participer activement à toutes les initiatives qui favorisent le rayonnement de la Cité scolaire Baudelaire comme lieu de culture.
Avec l’appui du Lycée et de l’APE Baudelaire, Sophie Djigo professeure agrégée de philosophie organise une rencontre prestigieuse au Lycée Baudelaire dans le cadre de Citéphilo (20e édition des semaines de la philosophie). Le Lycée Baudelaire est l’un des dix lycées à participer cette année à cette édition de Citéphilo.
Le vendredi 13 janvier 2017 à 18h, rencontre avec le romancier et cinéaste césarisé Medhi Charef, sur le thème “Inventer ses propres racines : Medhi Charef, la République et l’hybridation culturelle”, à l’occasion de la réédition de son livre Harki de Meriem.
A l’issue de la conférence, un pôt offert par le Lycée permettra de poursuivre les échanges avec Mehdi Charef.
Cette rencontre est évidemment évidemment ouverte aux parents, élèves, et aux personnes extérieures à la communauté éducative intéressées par la personnalité et l’œuvre de Mehdi Charef.
« Inventer ses propres racines » : Mehdi Charef, la République et l’hybridation culturelle
Vendredi 13 janvier à 18h au Lycée Baudelaire à Roubaix
Mehdi Charef, écrivain, cinéaste et scénariste
L’œuvre de Mehdi Charef : a notamment réalisé Le thé au harem d’Archimède (1985), Camomille (1987), La fille de Keltoum (2001), Graziella (2015). A notamment publié Le harki de Mériem (Agone), A bras le coeur (Mercure de France).
Organisation et présentation : Sophie Djigo, professeure agrégée de philosophie au lycée Baudelaire, docteure en philosophie
La vie de Mehdi Charef, né en Algérie en 1952, est une succession de passages : passage de l’Algérie à la France ; passage de l’usine, où il travaille comme affûteur, à la création artistique ; passage du livre au cinéma suite à sa rencontre avec Costa-Gravas…Ainsi les entre-deux, les interstices et l’hybridation culturelle traversent une œuvre protéiforme. Comment raconter l’histoire de ceux qui sont sans paroles, oubliés de l’Histoire ? Comment mettre en récit les cicatrices et les blessures de la domination coloniale ? Comment l’image parvient-elle à montrer la réalité des relations postcoloniales ? Exploration des situations d’exil, d’oppression, d’incarcération, de migrations, d’intégration, de solitude, l’œuvre de Mehdi Charef questionne les marges de la République.